diff --git a/fr_FR.ISO8859-1/books/handbook/cutting-edge/chapter.sgml b/fr_FR.ISO8859-1/books/handbook/cutting-edge/chapter.sgml index c2688ae781..b61c2af1f9 100644 --- a/fr_FR.ISO8859-1/books/handbook/cutting-edge/chapter.sgml +++ b/fr_FR.ISO8859-1/books/handbook/cutting-edge/chapter.sgml @@ -1,2229 +1,2133 @@ Jim Mock Restructuré, réorganisé, et en partie mis à jour par Jordan Hubbard Travail original de Poul-Henning Kamp John Polstra Nik Clayton Questions avancées &trans.a.fonvieille; Synopsis &os; est en constant développement entre deux versions. Pour ceux désirant toujours être à jour, il existe plusieurs mécanismes simples pour maintenir votre système synchronisé avec les derniers développements. Soyez prévenus—cela ne s'adresse pas à tout le monde! Ce chapitre vous aidera à décider si vous voulez suivre les développements, ou vous en tenir aux versions publiées. Après la lecture de ce chapitre, vous connaîtrez: La différence entre les deux branches de développement: &os.stable; et &os.current;. Comment maintenir votre système à jour avec CVSup, CVS, ou CTM. Comment recompiler et réinstaller l'intégralité du système de base avec la commande make world. Avant de lire ce chapitre, vous devrez: Correctement configurer votre connexion réseau (). Savoir comment installer des logiciels tiers (). &os.current; contre &os.stable; -CURRENT -STABLE Il existe deux branches de développement de FreeBSD: &os.current; et &os.stable;. Cette section détaillera un peu chacune d'elles et décrira comment garder à jour votre système avec chaque arborescence respective. &os.current; sera tout d'abord traité, suivit de &os.stable;. Se synchroniser avec la version -CURRENT de &os; En lisant ces lignes, gardez à l'esprit que &os.current; représente “les tout derniers” développement de &os;. On attend des utilisateurs de &os.current; un degré élevé de compétences techniques, et devraient être capables de résoudre des problèmes système compliqués par eux-mêmes. Si vous êtes nouveau à &os;, pensez à deux fois avant de l'installer. Qu'est-ce que &os.current;? instantané &os.current; est la toute dernière version des sources de &os; en cours de développement. Cela inclut des évolutions en cours, des modifications expérimentales, et des mécanismes de transition qui feront ou ne feront pas partie de la prochaine version officielle du logiciel. Bien que de nombreux développeurs de &os; compilent les sources de &os.current; quotidiennement, il arrive que celles-ci ne soient pas compilables pendant une certaine période de temps. Ces problèmes sont résolus aussi rapidement que possible, mais que &os.current; soit à l'origine d'un désastre ou de l'apport d'une nouvelle fonctionnalité attendue peut parfois dépendre que du moment auquel vous avez chargé le code source. Qui a besoin de &os.current;? &os.current; est mis à disposition pour 3 types de personnes: Les membres du groupe &os; qui travaillent activement sur une partie de l'arborescence des sources et pour qui rester constamment à jour est une nécessité absolue. Les membres du groupe &os; qui participent activement aux tests et sont disposés à passer du temps à résoudre les problèmes pour garantir que &os.current; reste aussi saine que possible. Il y a également ceux qui désirent faire des suggestions dans certains domaines sur les modifications à faire et la direction générale que prend &os;, et soumettent des correctifs pour les implémenter. Ceux qui veulent simplement garder un oeil sur les évolutions, ou utiliser les dernières sources comme référence (e.g. pour les lire, et non pour les utiliser). Ces personnes font parfois des remarques ou contribuent au code. Qu'est-ce que <emphasis>n'est pas</emphasis> &os.current;? Un raccourci pour se procurer des pré-versions parce que vous avez entendu dire qu'il y a de nouvelles fonctionnalités géniales et que vous voulez être le premier du coin à les avoir. Etre le premier à avoir la nouvelle fonctionnalité signifie être le premier à avoir les nouveaux bogues également. Une moyen rapide d'avoir des corrections de bogues. N'importe quelle version de &os.current; apportera probablement de nouveaux bogues comme elle corrigera ceux déjà présents. Nous ne le “supportons officiellement” en aucun cas. Nous faisons du mieux que nous pouvons pour aider les personnes qui font vraiment partie des trois groupes “légitimes” à qui s'adresse &os.current;, mais nous n'avons tout simplement “pas le temps” de fournir un support technique. Ce n'est pas parce que nous sommes des personnes détestables qui n'aiment pas aider les autres (nous ne ferions pas &os; si tel était le cas), nous ne pouvons simplement pas répondre à des centaines de messages par jour et travailler sur FreeBSD! Entre améliorer &os; et répondre à de nombreuses questions sur le code expérimental, les développeurs optent pour le premier choix. Utiliser &os.current; -CURRENT utilisation - Inscrivez-vous à &a.current; et &a.cvsall;. + Inscrivez-vous à la &a.current; et la &a.cvsall;. Ce n'est pas seulement une bonne idée, c'est indispensable. Si vous n'êtes - pas sur &a.current;, vous + pas sur la liste &a.current.name;, vous ne verrez pas les commentaires qui sont faits sur l'état courant du système et vous vous retrouverez probablement confrontés à de nombreux problèmes que d'autres ont déjà identifiés et résolus. Encore plus grave, vous manqueriez des bulletins importants potentiellement critiques pour la bonne santé de votre système. - La &a.cvsall; vous permettra de voir les courriers + La liste &a.cvsall.name; vous permettra de voir les courriers de trace des soumissions de toutes les modifications dès qu'elles sont faites et des informations pertinentes sur les éventuels effets de bord. - Pour vous inscrire à ces listes, envoyez un courrier - électronique à &a.majordomo; et précisez ce - qui suit dans le corps du message: - - subscribe freebsd-current -subscribe cvs-all - - Majordomo - - - Eventuellement, vous pouvez également y mettre - help et - Majordomo vous enverra des - indications complètes sur comment s'inscrire et se - désinscrire des autres listes que nous avons mises en - place. + Pour vous inscrire à ces listes, ou à + une autre, rendez vous à &a.mailman.lists.link; + et cliquez sur la liste à laquelle vous + désirez vous inscrire. Des instructions sur le + reste de la procédure sont alors + données. Récupérez les sources sur un site miroir &os;. Vous pouvez le - faire de trois manières: + faire de deux manières: cvsup cron -CURRENT Synchronisation avec CVSup Utilisez le programme cvsup - avec ce fichier supfile. + avec le fichier supfile + nommé standard-supfile + disponible dans le répertoire /usr/share/examples/cvsup. C'est la méthode recommandée, puisqu'elle permet de récupérer la totalité des sources la première fois et par la suite uniquement ce qui a été modifié. De nombreuses personnes exécutent cvsup depuis cron et maintiennent ainsi automatiquement à jour leurs sources. Vous devez personnaliser l'exemple de supfile précédent, et configurer cvsup pour - votre environnement. Si vous voulez faciliter cette - configuration, tapez simplement: - - &prompt.root; pkg_add -f ftp://ftp.FreeBSD.org/pub/FreeBSD/ports/packages/All/cvsupit-3.1.tgz - - - - -CURRENT - Téléchargement avec ftp - - - - Utilisez ftp. L'arborescence - des sources de &os.current; est - “exportée” sur certains miroirs FTP dans le - répertoire - /pub/FreeBSD/FreeBSD-current/. - Certains de nos miroirs FTP autorisent également - la récupération sous forme d'archive - compressée de répertoires complet, e.g. si - vous voyez: - - usr.bin/lex - - Vous pouvez taper ce qui suit pour récupérer - tout le répertoire sous la forme d'une - archive tar: - - ftp> cd usr.bin -ftp> get lex.tar - - - - - Si vous désirez télécharger - l'intégralité des sources de &os.current;, - cvsup sera une meilleure - solution que d'établir un miroir d'un site - FTP. - + votre environnement. -CURRENT Synchroniser avec CTM Utilisez CTM. Si vous disposez d'une mauvaise connexion (connexions chères ou seulement un accès au courrier électronique) CTM est une bonne solution. Cependant, c'est une source de problèmes et peut donner lieu à des fichiers endommagés. C'est pourquoi cette méthode est rarement utilisée, ce qui augmente les chances que cela ne fonctionne pas pendant d'assez longue périodes. Nous recommandons d'utiliser CVSup à tous ceux disposant d'un modem 9600 bps ou d'une connexion plus rapide. Si vous récupérez les sources pour compiler un système opérationnel, et pas simplement pour les lire, alors récupérez tout &os.current;, et pas uniquement certaines portions. La raison de cela est que diverses parties des sources dépendent de modifications effectuées ailleurs, et si vous essayez de compiler juste une partie des source, il est quasiment certain que vous aurez des problèmes. -CURRENT compilation Avant de compiler &os.current;, lisez attentivement le Makefile dans /usr/src. Vous devriez au moins lancer une première fois un make world intégral, comme étape nécessaire à votre processus de - mise à jour. La lecture de la &a.current; vous tiendra + mise à jour. La lecture de la &a.current; et du fichier /usr/src/UPDATING vous tiendra au courant des autres procédures de transition qui sont parfois nécessaires lorsque nous préparons la prochaine version. Participez! Si vous utilisez &os.current;, nous aimerions savoir ce que vous en pensez, tout particulièrement si vous avez des améliorations à nous suggérer ou des corrections de bogues à nous soumettre. Les suggestions accompagnées de code sont accueillies avec enthousiasme! Se synchroniser avec la version -STABLE de &os; Qu'est-ce que &os.stable;? -STABLE &os.stable; est notre branche de développement à partir de laquelle sont extraites les versions majeures. Les modifications sur cette branche se font à une allure différente, et en supposant généralement qu'elles ont été tout d'abord testées sur &os.current;. Cela reste cependant toujours une branche de développement, et cela signifie qu'à certains moments, les sources de &os.stable; pourront être ou pas utilisables pour une quelconque raison. C'est tout simplement une autre branche de mise au point, et non pas une ressource pour l'utilisateur final. Qui a besoin de &os.stable;? Si vous désirez suivre ou contribuer au processus de développement de FreeBSD, tout particulièrement si cela a rapport avec la prochaine version de FreeBSD, alors vous devriez penser à suivre &os.stable;. Bien qu'il soit vrai que les correctifs de sécurité vont également dans la branche &os.stable;, vous n'avez pas besoin de suivre &os.stable; pour cela. Chaque rapport de sécurité concernant FreeBSD explique comment corriger le problème sur les versions affectées Ceci n'est pas tout à fait vrai. Nous ne pouvons continuer à supporter les anciennes versions de FreeBSD éternellement, bien que nous les supportions pendant de nombreuses années. Pour une description complète de la politique de sécurité actuelle pour les anciennes versions de FreeBSD, veuillez consulter http://www.FreeBSD.org/security/ + url="../../../../security/index.html">http://www.FreeBSD.org/security/. , et suivre intégralement une branche de développement juste pour des raisons de sécurité apportera également de nombreux changements non désirés. Bien que nous tentons de nous assurer que la branche &os.stable; soit compilable et constamment stable, cela ne peut être garanti. De plus, alors que le code est développé sous &os.current; avant de l'inclure dans &os.stable;, le nombre de personnes utilisant &os.stable; est plus nombreux que celui utilisant &os.current;, aussi il est inévitable que des bogues et des problèmes pourront parfois apparaître sous &os.stable; alors qu'ils n'existaient pas sous &os.current;. Pour ces raisons, nous ne recommandons pas de suivre aveuglément &os.stable;, et il est tout particulièrement important que vous ne mettiez pas à jour des serveurs de production sous &os.stable; sans avoir tout d'abord testé le code dans votre environnement de travail. Si vous ne disposez pas des ressources pour faire cela alors nous recommandons que vous utilisiez la version de FreeBSD la plus récente, et que vous utilisiez le mécanisme de mise à jour binaire pour passer d'une version à une autre. Utiliser &os.stable; -STABLE utilisation - Inscrivez-vous à &a.stable;. + Inscrivez-vous à à la liste &a.stable.name;. Vous serez tenu au courant des dépendances de compilation qui peuvent apparaître dans la branche &os.stable; ou de tout autre problème demandant une attention particulière. Les développeurs publieront également des annonces sur cette liste lorsqu'ils envisagent une correction ou modification controversée, offrant la possibilité aux utilisateurs de répondre s'ils ont des questions à soulever en rapport avec la modification proposée. - La &a.cvsall; vous permettra de voir les courriers + La liste &a.cvsall.name; vous permettra de voir les courriers de trace des soumissions de toutes les modifications dès qu'elles sont faites et des informations pertinentes sur les éventuels effets de bord. - Pour vous inscrire à ces listes, envoyez un courrier - électronique à &a.majordomo; et précisez ce - qui suit dans le corps du message: - - subscribe freebsd-stable -subscribe cvs-all - - - Majordomo - - Eventuellement, vous pouvez également y mettre - help et - Majordomo vous enverra des - indications complètes sur comment s'inscrire et se - désinscrire des autres listes que nous avons mises en - place. + Pour vous inscrire à ces listes, ou à + une autre, rendez vous à &a.mailman.lists.link; + et cliquez sur la liste à laquelle vous + désirez vous inscrire. Des instructions sur le + reste de la procédure sont alors + données. Si vous installez un nouveau système et voulez qu'il soit aussi stable que possible, vous pouvez simplement récupérer le dernier instantané en date de la branche à partir de ftp://releng4.FreeBSD.org/pub/FreeBSD/ + url="ftp://releng4.FreeBSD.org/pub/FreeBSD/"> et l'installer comme tout autre version. Si vous faites tourner une version précédente de &os; et que vous désirez mettre à jour via les sources vous pouvez aisément le faire à partir d'un site miroir &os;. Cela - peut être fait de trois manières: + peut être fait de deux manières: cvsup cron -STABLE Synchronisation avec CVSup Utilisez le programme cvsup - avec ce fichier supfile. + avec le fichier supfile + nommé stable-supfile + disponible dans le répertoire /usr/share/examples/cvsup. C'est la méthode recommandée, puisqu'elle permet de récupérer la totalité des sources la première fois et par la suite uniquement ce qui a été modifié. De nombreuses personnes exécutent cvsup depuis cron et maintiennent ainsi automatiquement à jour leurs sources. Vous devez personnaliser l'exemple de supfile précédent, et configurer cvsup pour - votre environnement. Si vous voulez faciliter cette - configuration, tapez simplement: - -
&prompt.root; pkg_add -f ftp://ftp.FreeBSD.org/pub/FreeBSD/ports/packages/All/cvsupit-3.1.tgz
-
- - - -STABLE - téléchargement avec FTP - - - Utilisez ftp. L'arborescence - des sources de &os.stable; est toujours - “exportée” sur certains des miroirs FTP dans le - répertoire - /pub/FreeBSD/FreeBSD-stable/. - Certains de nos miroirs FTP autorisent également - la récupération sous forme d'archive - compressée de répertoires complets, e.g. si - vous voyez: - - usr.bin/lex - - Vous pouvez taper ce qui suit pour récupérer - tout le répertoire sous la forme d'une - archive tar: - - ftp> cd usr.bin -ftp> get lex.tar + votre environnement. - - - Si vous désirez télécharger - l'intégralité des sources &os.stable;, - cvsup est une meilleure - solution que créer un miroir d'un site - FTP. - - -STABLE Synchroniser avec CTM Utilisez CTM. Si vous ne disposez pas d'une connexion Internet rapide et peu coûteuse, c'est la méthode que vous devriez penser à utiliser.
Avant tout, si vous avez besoin d'un accès rapide à la demande aux sources et que la bande passante n'est pas un problème, utilisez cvsup ou ftp. Sinon, utilisez CTM. -STABLE compilation Avant de compiler &os.stable;, lisez attentivement le Makefile dans /usr/src. Vous devriez au moins lancer une première fois un make world intégral, comme étape nécessaire à votre processus de - mise à jour. La lecture de la &a.stable; vous tiendra + mise à jour. La lecture de la &a.stable; et du fichier /usr/src/UPDATING vous tiendra au courant des autres procédures de transition qui sont parfois nécessaires lorsque nous préparons la prochaine version.
Synchroniser vos sources Il existe différentes façons d'utiliser une connexion Internet (ou le courrier électronique) pour garder à jour les sources de n'importe quelle partie, ou de l'ensemble, du projet &os;, selon ce qui vous intéresse. Les principaux services que nous fournissons sont le CVS anonyme, CVSup, et CTM. Alors qu'il est possible de mettre à jour seulement certaines parties de l'arbre des sources, la seule procédure de mise à jour supportée est celle consistant à mettre à jour l'intégralité de l'arborescence et de recompiler les sources des applicatifs de base—“userland” (i.e., tous les programmes qui tournent dans l'espace utilisateur, comme ceux des répertoires /bin et /sbin) et du noyau. Ne mettre à jour qu'une partie des sources, uniquement le noyau, ou seul le “userland” mènera souvent à des problèmes. Ces problèmes pourront aller d'erreurs de compilation à des paniques du noyau ou même des corruptions de données. CVS anonyme CVS anonyme et CVSup utilisent une méthode de mise à jour pilotée par le client—pull. Dans le cas de CVSup, l'utilisateur (ou une procédure cron) appelle le programme cvsup, qui interagit avec un serveur cvsupd distant, pour mettre à jour vos fichiers. Les mises à jour que vous recevez sont les plus récentes, et vous ne les recevez seulement lorsque vous le désirez. Vous pouvez aisément restreindre vos mises à jour aux fichiers ou répertoires particuliers qui vous intéressent. Les mises à jour sont générées à la volée par le serveur, en fonction de ce que vous avez déjà et de ce que vous voulez. CVS anonyme est plus simpliste que CVSup, car ce n'est qu'une extension de CVS qui permet de récupérer des modifications directement d'une archive CVS distante. Pour cela, CVSup est bien plus efficace mais CVS anonyme est plus facile à utiliser. CTM CTM, à l'inverse, ne compare pas interactivement les sources dont vous disposez avec celles qui sont sur l'archive de référence. Au lieu de cela, une procédure qui identifie les modifications intervenues depuis qu'elle a été exécutée pour la dernière fois, est lancée plusieurs fois par jour sur la machine CTM de référence (maître), les modifications détectées sont compressées, affectées d'un numéro de séquence et encodées pour pouvoir être envoyées par courrier électronique (en ASCII imprimable uniquement). Une fois reçus, ces “deltas CTM” peuvent être passés à l'utilitaire &man.ctm.rmail.1; qui décodera, contrôlera et appliquera automatiquement les modifications à l'exemplaire des sources de l'utilisateur. Cette méthode est beaucoup plus efficace que CVSup et consomme beaucoup moins de ressources sur notre serveur, parce que c'est un modèle piloté par le serveur—push plutôt que par l'utilisateur—pull. Il y a, bien sûr, quelques contreparties. Si vous effacez par inadvertance des parties de votre archive, CVSup s'en apercevra et vous reconstruira les parties endommagées. CTM ne le fera pas, et si vous effacez des parties de votre l'arborescence des sources (et que vous n'avez pas fait de sauvegarde) alors vous devrez repartir de zéro (à partir du plus récent “delta de base” CVS) et tout reconstituer avec CTM ou CVS anonyme, effacer les parties endommagées et resynchroniser. Utiliser <command>make world</command> make world Une fois que vous avez synchronisé votre arborescence des sources avec une version donnée de &os; (&os.stable;, &os.current;, et ainsi de suite) vous pouvez alors utiliser cette arborescence des sources pour recompiler le système. Faites une sauvegarde On n'insistera jamais assez sur l'importance de faire une sauvegarde de votre système avant tout autre chose. Bien qu'il soit facile de “refaire le monde” (recompiler FreeBSD), si vous suivez ces instructions, vous ferez inévitablement des erreurs à un moment ou un autre, ou d'autres feront des erreurs au niveau de l'arborescence des sources qui empêcheraient votre système de redémarrer. Assurez-vous que vous avez bien fait une sauvegarde. Ayez une disquette de maintenance à portée de la main. Vous ne l'utiliserez probablement pas, mais prudence est mère de sûreté! S'abonner à la bonne liste de diffusion liste de diffusion Les branches &os.stable; et &os.current; sont, par nature, en développement. Les personnes qui participent à &os; sont des humains, et des erreurs se produisent occasionnellement. Ces erreurs sont parfois bénignes, provocant simplement l'affichage d'un nouveau message d'avertissement par votre système. Elles peuvent aussi être catastrophiques, et empêcher votre système de redémarrer ou détruire vos systèmes de fichiers (ou pire). Quand de tels problèmes se produisent, un avertissement “heads up” est posté sur la liste de diffusion appropriée, décrivant la nature du problème et quels systèmes sont concernés. Un message “all clear” est posté quand le problème est résolu. Si vous tentez de suivre &os.stable; ou &os.current; et que vous ne lisez pas la &a.stable; ou la &a.current;, vous allez au devant d'ennuis. Lire <filename>/usr/src/UPDATING</filename> Avant tout autre chose, lisez /usr/src/UPDATING (ou le fichier équivalent en fonction de l'endroit où se trouve vos sources). Ce fichier devrait contenir les informations importantes au sujet des problèmes que vous pourriez rencontrer, ou indique l'ordre dans lequel vous devriez exécuter certaines commandes. Si le fichier UPDATING contredit quelque chose d'écrit ici, UPDATING prime sur tout le reste. La lecture du fichier UPDATING n'est pas un substitut à l'abonnement à la liste de diffusion correcte, comme décrit précédemment. Ces deux prérequis sont complémentaires, et non pas exclusifs. Contrôler <filename>/etc/make.conf</filename> make.conf Contrôlez les fichiers /etc/defaults/make.conf et /etc/make.conf. Le premier contient des paramètres par défaut – la plupart étant placés en commentaires. Pour les utiliser quand vous recompilez votre système à partir des sources, rajoutés-les au fichier /etc/make.conf. Gardez à l'esprit que tout ce que vous ajoutez au fichier /etc/make.conf est utilisé chaque fois que vous invoquez la commande make, il est donc bon de s'assurer que les valeurs par défaut sont appropriées à votre système. Un utilisateur typique voudra probablement copier les lignes CFLAGS et NOPROFILE se trouvant dans /etc/defaults/make.conf vers /etc/make.conf et les décommenter. Examinez les autres définitions (COPTFLAGS, NOPORTDOCS et ainsi de suite) et décidez si elles vous conviennent. Mettre à jour les fichiers dans <filename>/etc</filename> Le répertoire /etc contient la plupart des informations de configuration de votre système, ainsi que les procédures de démarrage. Certaines de ces procédures changent d'une version à l'autre de FreeBSD. Certains fichiers de configuration sont également utilisés en permanence par le système. En particulier /etc/group. Il est arrivé que la phase d'installation de “make world” ait besoin que certains utilisateurs et groupes existent. Il y a de fortes chances qu'ils n'aient pas été définis avant la mise à jour. C'est une source de problèmes. Un exemple récent de cela fut l'addition de l'utilisateur smmsp. Le processus d'installation échouait quand mtree tentait de créer /var/spool/clientmqueue. La solution est d'examiner le fichier /usr/src/etc/group et de comparer sa liste de groupe avec la votre. S'il y a des groupes dans le nouveau fichier qui sont absents du votre, alors rajoutez-les. De même vous devriez renommer tous les groupes dans /etc/group qui ont le même GID mais un nom différent que ceux présents dans /usr/src/etc/group. Depuis 4.6-RELEASE vous pouvez exécuter &man.mergemaster.8; dans le mode pré-“buildworld” en ajoutant l'option . Cela effectuera la comparaison uniquement des fichiers essentiels pour le succès de la procédure buildworld ou installworld. Si votre vieille version de mergemaster ne supporte pas l'option , utilisez la nouvelle version présente dans l'arborescence des sources quand vous l'exécutez pour la première fois: &prompt.root; cd /usr/src/usr.sbin/mergemaster &prompt.root; ./mergemaster.sh -p Si vous êtes particulièrement paranoïaque, vous pouvez contrôler votre système afin de voir quels fichiers appartiennent au groupe que vous renommez ou effacez: &prompt.root; find / -group GID -print affichera les fichiers appartenant au groupe GID (qui peut être soit un nom de groupe ou un identifiant numérique de groupe). Passer en mode mono-utilisateur mode mono_utilisateur Il vaut mieux recompiler le système en mode mono-utilisateur. En dehors du fait que cela sera légèrement plus rapide, la réinstallation va modifier un grand nombre de fichiers systèmes importants, tous les binaires de base du système, les bibliothèques, les fichiers d'include et ainsi de suite. Les modifier sur un système en fonctionnement (en particulier s'il y a des utilisateurs connectés à ce moment là), c'est aller au devant de problèmes. mode multi-utilisateurs Une autre méthode consiste à compiler le système en mode multi-utilisateurs, et passer dans le mode mono-utilisateur pour l'installation. Si vous désirez utiliser cette méthode, conservez les étapes suivantes pour le moment où la compilation sera terminée. Vous pouvez reporter le passage en mode mono-utilisateur jusqu'à l'exécution de installkernel ou installworld. En tant que super-utilisateur, vous pouvez exécuter la commande: &prompt.root; shutdown now sur un système en fonctionnement, pour passer en mode mono-utilisateur. Ou bien, redémarrer le système, et à l'invite de démarrage, entrez l'indicateur . Le système démarrera alors en mode mono-utilisateur. A l'invite de l'interpréteur de commandes, exécutez alors: &prompt.root; fsck -p &prompt.root; mount -u / &prompt.root; mount -a -t ufs &prompt.root; swapon -a Cela effectue une vérification des systèmes de fichiers, remonte / en mode lecture/écriture, et monte tous les autres systèmes de fichiers UFS listés dans le fichier /etc/fstab, puis active la pagination. Si votre horloge CMOS est réglée sur l'heure locale et non pas sur le fuseau GMT (cela est vrai si la sortie de la commande date ne donne pas l'heure et le fuseau correct), vous aurez également peut-être besoin d'exécuter la commande suivante: &prompt.root; adjkerntz -i Cela permettra de s'assurer que vos paramètres de fuseaux horaires sont correctement configurés — sans cela, vous risquez de faire face, plus tard, à des problèmes. Effacer <filename>/usr/obj</filename> Au fur et à mesure que les différentes parties du système sont recompilées, elles sont placées dans des répertoires qui (par défaut) sont sous /usr/obj. Les répertoires sont agencés comme sous /usr/src. Vous pouvez accélérer le processus “make world”, et également vous éviter d'éventuels problèmes de dépendances en effaçant ce répertoire. Certains fichiers dans /usr/obj peuvent avoir l'indicateur immuable positionné (consultez la page de manuel &man.chflags.1; pour plus d'informations) qui doit être retiré en premier. &prompt.root; cd /usr/obj &prompt.root; chflags -R noschg * &prompt.root; rm -rf * Recompiler les sources Enregistrer la sortie C'est une bonne idée d'enregistrer la sortie de &man.make.1; dans un fichier. Si quelque chose se passe mal, vous aurez une trace des messages d'erreur. Même si cela ne vous aide pas à diagnostiquer ce qui n'a pas fonctionné, cela peut aider les autres si vous postez votre problème sur une des listes de diffusion de &os;. La méthode la plus aisée pour faire cela est d'utiliser la commande &man.script.1;, avec en paramètre le nom du fichier où enregistrer les résultats. Vous devez faire cela immédiatement juste avant de recompiler le système, et taper exit une fois que c'est terminé. &prompt.root; script /var/tmp/mw.out Script started, output file is /var/tmp/mw.out &prompt.root; make TARGET … compile, compile, compile … &prompt.root; exit Script done, … Si vous le faites, n'enregistrez pas le résultat dans /tmp. Ce répertoire peut être vidé au prochain redémarrage du système. Un meilleur endroit de sauvegarde est /var/tmp (comme dans l'exemple précédent) ou dans le répertoire utilisateur de root. Compiler le nouveau système Vous devez être dans le répertoire /usr/src: &prompt.root; cd /usr/src (à moins, bien sûr, que votre code source ne soit ailleurs, auquel cas vous devrez aller dans le répertoire correspondant). make Pour recompiler le système, on utilise la commande &man.make.1;. Cette commande lit ses instructions dans le fichier Makefile, qui décrit comment devraient être reconstruits les programmes qui constituent &os;, dans quel ordre, et ainsi de suite. Le format général de la ligne de commande que vous taperez sera la suivante: &prompt.root; make -x -DVARIABLE cible Dans cet exemple, est une option que vous passez à &man.make.1;. Reportez-vous à la page de manuel pour un exemple d'options que vous pouvez passer. transmet un variable au fichier Makefile. Le comportement du Makefile est défini par ces variables. Ce sont les mêmes variables que l'on trouve dans /etc/make.conf, et c'est un autre moyen de les positionner. &prompt.root; make -DNOPROFILE cible est une autre manière de dire qu'il ne faut pas compiler les bibliothèques profilées et correspond à la ligne: NOPROFILE= true # Avoid compiling profiled libraries dans /etc/make.conf. cible indique à &man.make.1; ce que vous voulez faire. Chaque Makefile définit un certain nombre de “cibles”, et votre choix de cible détermine ce qui se passe. Certaines cibles listées dans le fichier Makefile, ne doivent pas être employées. Ce sont des étapes intermédiaires utilisées par le processus de recompilation pour décomposer les étapes importantes de la recompilation du système en sous-étapes. La plupart du temps, vous n'aurez pas besoin de passer de paramètres à &man.make.1;, et votre commande ressemblera à ceci: &prompt.root; make cible A partir de la version 2.2.5 de &os; (en fait, c'est apparu en premier sur la branche &os.current;, et ensuite intégré dans la branche &os.stable; entre les versions 2.2.2 et 2.2.5) la cible world a été décomposée en deux parties: buildworld et installworld. Comme leurs noms l'indiquent, buildworld reconstruit la nouvelle arborescence dans /usr/obj, et installworld l'installe sur la machine. Ceci est très utile pour deux raisons. Tout d'abord cela vous permet de recompiler en toute sûreté en sachant qu'aucun composant du système actuel ne sera affecté. La compilation est “autonome”. En raison de cela vous pouvez exécuter buildworld sur une machine en mode multi-utilisateurs sans redouter d'effets fâcheux. Il est néanmoins recommandé de toujours exécuter l'étape installworld en mode mono-utilisateur. En second lieu, cela vous permet d'utiliser des systèmes montés par NFS pour mettre à jour plusieurs machines de votre réseau. Si vous avez trois machines A, B et C que vous voulez mettre à jour, exécutez make buildworld et make installworld sur A. B et C doivent ensuite monter par NFS /usr/src et /usr/obj depuis A, et vous pouvez alors exécuter make installworld pour installer le système recompilé sur B et C. Bien que la cible world existe toujours, vous êtes fortement encouragé à ne pas l'utiliser. Exécutez: &prompt.root; make buildworld Il est maintenant possible de passer l'option à &man.make.1; ce qui lui permettra d'exécuter plusieurs processus simultanément. C'est particulièrement utile sur une machine avec plusieurs processeurs. Cependant, comme la compilation est plus gourmande en E/S plutôt qu'en CPU, c'est également utile sur des machines mono-processeur. Typiquement sur une machine mono-processeur, vous exécuteriez: &prompt.root; make -j4 buildworld &man.make.1; pourra exécuter jusqu'à 4 processus simultanément. Des constatations empiriques postées sur les listes de diffusion montrent que c'est en général ce qui apporte le plus de gain en performances. Si vous avez une machine multi-processeurs et que vous avez configuré un noyau SMP, essayez des valeurs entre 6 et 19 et voyez quel bénéfice vous en tirez. Soyez conscient que c'est toujours quelque peu expérimental, et que des modifications de l'arborescence des sources rendent parfois cette possibilité inutilisable. Si la recompilation échoue avec ce paramètre, essayez sans avant de signaler votre problème. Durée make world durée De nombreux facteurs influencent la durée de - compilation, mais actuellement un Pentium III à + compilation, mais actuellement un &pentium; III à 500 MHz avec 128 MO de RAM met environ 2 heures pour compiler l'arborescence &os.stable;, sans modification ni raccourcis durant le processus. Une arborescence &os.current; nécessitera un peu plus de temps. Compiler et installer un nouveau noyau noyau compilation Pour tirer pleinement parti de votre nouveau système, vous devrez recompiler le noyau. C'est pratiquement indispensable, parce que certaines structures mémoires peuvent avoir changées, et des programmes comme &man.ps.1; et &man.top.1; ne fonctionneront pas tant que le système et le noyau n'utilisent pas les mêmes versions de code source. La manière la plus simple et la plus sûre est de compiler et installer un noyau basé sur le noyau GENERIC. Alors que le noyau GENERIC peut ne pas comporter les pilotes de périphériques nécessaires pour votre système, il devrait contenir tout ce qui est nécessaire pour faire démarrer votre système en mode mono-utilisateur. C'est une bonne façon de tester le fonctionnement de votre nouveau système. Après avoir démarré à partir du noyau GENERIC et vérifié que votre système fonctionne vous pouvez alors compiler un nouveau noyau basé sur votre fichier de configuration normal du noyau. Si vous mettez à jour vers &os; 4.0 ou suivante alors l'ancienne procédure de compilation du noyau (comme décrit dans ) est obsolète. A la place, vous devriez utiliser les commandes suivantes après que vous ayez recompilé le système avec buildworld. Si vous désirez compiler un noyau personnalisé, et que vous avez déjà un fichier de configuration, utilisez juste KERNCONF=MONNOYAU comme suit: &prompt.root; cd /usr/src &prompt.root; make buildkernel KERNCONF=MONNOYAU &prompt.root; make installkernel KERNCONF=MONNOYAU Sous FreeBSD 4.2 et versions antérieures vous devez remplacer KERNCONF= par KERNEL=. Une version 4.2-STABLE qui a été récupérée avant le 2 février 2001 ne reconnaît pas le paramètre KERNCONF=. Notez que si vous avez augmenté la variable kern.securelevel à une valeur supérieure à 1 et que vous avez positionné l'indicateur noschg ou similaire sur votre noyau, il sera intéressant de passer en mode mono-utilisateur pour utiliser installkernel. Sinon vous devriez être en mesure d'exécuter ces commandes à partir du mode multi-utilisateur sans problèmes. Voir la page de manuel de &man.init.8; pour plus de détails à propos de kern.securelevel et la page &man.chflags.1; pour des informations sur les différents indicateurs de fichiers. Si vous mettez à jour vers une version de &os; antérieure à la 4.0, vous devriez utiliser l'ancienne procédure de compilation du noyau. Cependant, il est recommandé d'utiliser la nouvelle version de &man.config.8;, en utilisant une ligne de commande comme celle-ci: &prompt.root; /usr/obj/usr/src/usr.sbin/config/config KERNELNAME Redémarrer en mode mono-utilisateur mode mono-utilisateur Vous devriez redémarrer en mode mono-utilisateur pour tester le fonctionnement du nouveau noyau. Pour cela suivez les instructions de . Installer les nouveaux binaires système Si vous avez compilé une version de &os; assez récente pour avoir utilisé make buildworld alors vous devriez utiliser maintenant installworld pour installer les nouveaux binaires système. Lancez: &prompt.root; cd /usr/src &prompt.root; make installworld Si vous spécifiez des variables sur la ligne de commande de make buildworld, vous devez utiliser les mêmes variables avec la commande make installworld. Cela ne reste pas forcément vrai pour d'autres options; par exemple, ne doit jamais être utilisée avec installworld. Par exemple, si vous exécutez: &prompt.root; make -DNOPROFILE buildworld vous devrez ensuite installer les résultats avec: &prompt.root; make -DNOPROFILE installworld sinon il essayera d'installer les bibliothèques profilées qui n'ont pas été recompilées à l'étape make buildworld. Mettre à jour les fichiers non modifiés par <command>make world</command> La recompilation du système ne mettra pas à jour certains répertoires (en particulier, /etc, /var et /usr) avec les fichiers nouveaux ou modifiés. La manière la plus simple de mettre à jour ces fichiers est d'utiliser &man.mergemaster.8;, bien qu'il soit possible de le faire manuellement si vous le désirez. Indépendamment de la manière que vous choisissez, assurez-vous de faire une sauvegarde du répertoire /etc au cas où quelque chose se passerait mal. Tom Rhodes Contribution de <command>mergemaster</command> mergemaster L'utilitaire &man.mergemaster.8; est une procédure Bourne qui vous aidera à déterminer les différences entre vos fichiers de configuration dans le répertoire /etc, et les fichiers de configuration dans l'arborescence des sources /usr/src/etc. C'est la solution recommandée pour maintenir à jour les fichiers de configuration du système avec ceux situés dans l'arborescence des sources. L'outil &man.mergemaster.8; a été intégré dans la base de FreeBSD entre la version 3.3-RELEASE et la version 3.4-RELEASE, ce qui signifie qu'il est présent dans tous les systèmes -STABLE et -CURRENT depuis la version 3.3. Pour commencer, tapez simplement mergemaster à l'invite, et observez-le travailler. mergemaster commencera à constituer une arborescence temporaire, à partir de /, et la remplira avec divers fichiers de configuration. Ces fichiers sont alors comparés avec ceux actuellement installés sur votre système. A ce point, les fichiers qui diffèrent seront affichés dans le format &man.diff.1;, avec le signe représentant les lignes modifiées ou ajoutées, et le représentant les lignes qui seront soit complètement supprimées, soit remplacées avec une nouvelle ligne. Voir la page de manuel &man.diff.1; pour plus d'informations au sujet de la syntaxe &man.diff.1; et comment sont affichées les différences. &man.mergemaster.8; vous affichera ensuite chaque fichier présentant des différences, et vous aurez à ce moment-là le choix de soit supprimer le nouveau fichier (le fichier temporaire), soit d'installer le fichier temporaire non modifié, soit de fusionner le fichier temporaire et le fichier actuellement installé, soit enfin de revoir les résultats de l'opération &man.diff.1;. Choisir de supprimer le fichier temporaire indiquera à &man.mergemaster.8; que nous désirons conserver notre fichier actuel intacte, et effacera la nouvelle version. Cette option n'est pas recommandée, à moins que vous ne voyez aucune raison de modifier le fichier actuel. Vous pouvez obtenir de l'aide à n'importe quel moment en tapant ? à l'invite de &man.mergemaster.8;. Si l'utilisateur choisit de passer un fichier, il sera présenté à nouveau une fois que tous les autres fichiers auront été traités. Choisir d'installer un fichier temporaire intact remplacera le fichier actuel avec le nouveau. Pour la plupart des fichiers non modifiées, c'est la meilleure option. Choisir de fusionner le fichier, vous affichera un éditeur de texte, et le contenu des deux fichiers. Vous pouvez maintenant les fusionner en les visionnant côte à côte sur l'écran, et en sélectionnant des parties des deux fichiers pour créer un fichier final. Quand les fichiers sont comparés côte à côte, la touche l sélectionnera le contenu de gauche et la touche r sélectionnera celui de droite. Le résultat final sera un fichier constitué des deux parties, qui peut alors être installé. Cette option est habituellement utilisée pour les fichiers où les des paramètres ont été modifiés par l'utilisateur. Choisir de revoir les résultats de l'opération &man.diff.1; vous affichera les différences entre fichiers tout comme la fait &man.mergemaster.8; avant de vous demander un choix. Après que &man.mergemaster.8; en ait terminé avec les fichiers système, il vous proposera de nouvelles opérations. &man.mergemaster.8; vous demandera si vous désirez reconstruire le fichier des mots de passe et/ou exécuter &man.MAKEDEV.8; si vous utilisez une version de FreeBSD antérieure à la 5.0, et terminera avec la possibilité de supprimer les fichiers temporaires restants. Mise à jour manuelle Si vous désirez faire la mise à jour manuellement, vous ne pouvez cependant pas vous contenter de copier les fichiers de /usr/src/etc dans /etc pour que cela fonctionne. Certains de ces fichiers doivent d'abord être “installés”. En effet le répertoire /usr/src/etc “n'est pas” une copie de ce que devrait contenir votre répertoire /etc. De plus, il a des fichiers qui doivent être dans /etc et qui ne sont pas dans /usr/src/etc. Si vous utilisez &man.mergemaster.8; (comme recommandé), vous pouvez passer directement à la section suivante. La façon la plus simple de procéder est d'installer les fichiers dans un nouveau répertoire, puis de passer en revue les différences. Sauvegardez votre répertoire <filename>/etc</filename> actuel Bien qu'en principe rien ne sera modifié automatiquement dans ce répertoire, prudence est mère de sûreté. Copiez donc votre répertoire /etc dans un endroit sûr. Quelque chose du genre: &prompt.root; cp -Rp /etc /etc.old conviendra; l'option fait une copie récursive, préserve la date, les autorisations des fichiers et ainsi de suite. Vous devez créer un ensemble de répertoires provisoires pour y installer les fichiers du répertoire /etc et autres. /var/tmp/root est un bon choix, il y a un certain nombre de sous-répertoires à créer également: &prompt.root; mkdir /var/tmp/root &prompt.root; cd /usr/src/etc &prompt.root; make DESTDIR=/var/tmp/root distrib-dirs distribution Cela va créer l'arborescence nécessaire et y installera les fichiers. Un grand nombre des sous-répertoires créés dans /var/tmp/root sont vides et devront être supprimés. La façon la plus simple de le faire est: &prompt.root; cd /var/tmp/root &prompt.root; find -d . -type d | xargs rmdir 2>/dev/null Ceci supprimera tous les répertoires vides (la sortie d'erreur standard est redirigée vers /dev/null pour empêcher les avertissements à propos des répertoires non vides). /var/tmp/root contient maintenant tous les fichiers à installer à l'endroit requis sous /. Vous devez maintenant examiner chacun de ces fichiers pour déterminer en quoi ils diffèrent de vos propres fichiers. Notez que certains des fichiers qui seront installés dans /var/tmp/root commencent par un “.”. Au moment où sont écrites ces lignes, les seuls fichiers concernés sont les fichiers d'initialisation des interpréteurs de commandes dans /var/tmp/root/ et /var/tmp/root/root/, mais il pourrait y en avoir d'autres (cela dépend de quand vous lirez ces lignes). Assurez-vous d'utiliser la commande ls -a pour ne pas les oublier. La manière la plus simple de procéder est d'utiliser la commande &man.diff.1; pour comparer les deux fichiers: &prompt.root; diff /etc/shells /var/tmp/root/etc/shells Cela vous indiquera les différences entre votre fichier /etc/shells et le nouveau fichier /var/tmp/root//etc/shells. A partir de là, décidez si vous aller reporter les modifications que vous y avez apportée ou si vous allez simplement recopier le nouveau fichier. Donnez au nouveau répertoire racine (<filename>/var/tmp/root</filename>) un nom qui inclue une date, pour pouvoir facilement comparer les différentes versions Si vous recompilez fréquemment votre système, cela signifie que vous devez également souvent mettre à jour le répertoire /etc, ce qui peut rapidement devenir une corvée. Vous pouvez accélérer le processus en conservant une copie du dernier ensemble de fichiers modifiés que vous avez reportés dans /etc. La procédure suivante présente une façon de faire. Recompilez le système comme à l'accoutumé. Au moment de mettre à jour /etc et les autre répertoires, donnez au répertoire cible un nom basé sur la date du jour. Si vous faisiez cela le 14 février 1998, vous pourriez procéder comme suit: &prompt.root; mkdir /var/tmp/root-19980214 &prompt.root; cd /usr/src/etc &prompt.root; make DESTDIR=/var/tmp/root-19980214 \ distrib-dirs distribution Reporter les modifications depuis ce répertoire comme décrit plus haut. Ne supprimez pas le répertoire /var/tmp/root-19980214 quand vous aurez terminé. Quand vous récupérez la dernière version des sources et la recompilerez, suivez l'étape 1. Vous aurez alors un nouveau répertoire, qui pourrait s'appeler /var/tmp/root-19980221 (si vous faites une mise à jour chaque semaine). Vous pouvez maintenant voir les modifications intervenues d'une semaine à l'autre en utilisant &man.diff.1; pour afficher les différences entre tous les fichiers deux répertoires: &prompt.root; cd /var/tmp &prompt.root; diff -r root-19980214 root-19980221 Généralement, il y aura beaucoup moins de différences qu'entre /var/tmp/root-19980221/etc et /etc. Comme il y a beaucoup moins de différences, il est beaucoup plus facile de les reporter dans le répertoire /etc. Vous pouvez maintenant supprimer le plus ancien des deux répertoires /var/tmp/root-*: &prompt.root; rm -rf /var/tmp/root-19980214 Répétez l'opération chaque fois que vous devez reporter des modifications dans /etc. Vous pouvez utiliser &man.date.1; pour automatiser la génération des noms de répertoires: &prompt.root; mkdir /var/tmp/root-`date "+%Y%m%d"` Mettre à jour <filename>/dev</filename> DEVFS DEVFS Si vous utilisez FreeBSD 5.0 ou suivante vous pouvez sans risque passer cette section. Ces versions utilisent &man.devfs.5; pour allouer les fichiers spéciaux de périphériques de façon transparente pour l'utilisateur. Dans la plupart des cas, l'outil &man.mergemaster.8; déterminera quand il sera nécessaire de mettre à jour les fichiers spéciaux de périphériques, et proposera de le faire automatiquement. Les instructions suivantes expliquent comment mettre à jour les fichiers spéciaux de périphériques manuellement. Pour des raisons de sécurité, cette mise à jour se fait en plusieurs étapes. Copiez /var/tmp/root/dev/MAKEDEV dans /dev: &prompt.root; cp /var/tmp/root/dev/MAKEDEV /dev MAKEDEV Si vous avez utilisé &man.mergemaster.8; pour mettre à jour /etc, alors votre procédure MAKEDEV a dû déjà être mise à jour, bien que cela ne peut pas faire de mal de la contrôler (avec &man.diff.1;) et la copier manuellement si nécessaire. Maintenant, prenez une photographie de l'état de votre répertoire /dev. Cette photographie doit contenir les droits, propriétaires et les codes majeur et mineur de fichier spécial de périphérique, mais pas leur date de dernière mise à jour. La façon la plus aisée de procéder est d'utiliser la commande &man.awk.1; pour éliminer les informations inutiles: &prompt.root; cd /dev &prompt.root; ls -l | awk '{print $1, $2, $3, $4, $5, $6, $NF}' > /var/tmp/dev.out Recréez tous les fichiers spéciaux de périphériques: &prompt.root; sh MAKEDEV all Reprenez une autre photographie du répertoire, cette fois-ci dans /var/tmp/dev2.out. Comparez maintenant ces deux fichiers pour voir si certains fichiers spéciaux de périphériques manquant n'ont pas été créés. Cela ne devrait pas être le cas, mais prudence est mère de sûreté. &prompt.root; diff /var/tmp/dev.out /var/tmp/dev2.out Il manquera peut-être des descripteurs de partitions, il vous faudra alors exécuter des commandes du type: &prompt.root; sh MAKEDEV sd0s1 pour les recréer. Les détails dépendent de votre installation. Mettre à jour <filename>/stand</filename> Cette étape n'est décrite que pour être exhaustif. Elle peut être omise sans risque. Pour être exhaustif, vous pouvez également mettre à jour les fichiers du répertoire /stand. Ces fichiers sont des liens physiques vers le binaire /stand/sysinstall. Cet exécutable doit être compilé en statique, pour qu'il soit utilisable sans qu'aucun autre système de fichiers (et en particulier /usr) ne soit monté. &prompt.root; cd /usr/src/release/sysinstall &prompt.root; make all install Redémarrer Vous en avez terminé. Après avoir vérifié que tout semble être en place, vous pouvez alors redémarrez votre système. Un simple &man.fastboot.8; devrait suffire: &prompt.root; fastboot C'est fini Vous devriez maintenant avoir mis à jour avec succès votre système &os;. Félicitations. Si les choses se sont légèrement mal passées, il est facile de recompiler un élément particulier du système. Par exemple, si vous avez accidentellement effacé /etc/magic lors de la mise à jour de /etc, la commande &man.file.1; ne fonctionnerait plus. Dans ce cas, la solution serait d'exécuter: &prompt.root; cd /usr/src/usr.bin/file &prompt.root; make all install Questions Dois-je refaire le monde à chaque évolution? Il n'y a pas de réponse toute faite à cette question, tout dépend de la nature des évolutions. Par exemple, si vous venez juste d'exécuter CVSup, et que les fichiers suivants on été mis à jour: src/games/cribbage/instr.c src/games/sail/pl_main.c src/release/sysinstall/config.c src/release/sysinstall/media.c src/share/mk/bsd.port.mk cela ne vaut probablement pas la peine de recompiler tout le système. Vous pouvez tout simplement aller dans les sous-répertoires appropriés, exécuter make all install, et c'est à peu près tout. Mais s'il y a des évolutions importantes, par exemple sur src/lib/libc/stdlib alors vous devrez soit refaire le monde, ou recompiler au moins toutes les parties du système qui sont liées statiquement (de même que tout ce vous pourriez avoir ajouté qui y serait lié statiquement). C'est à vous de voir. Vous préférerez peut-être recompiler votre système tous les quinze jours, et laisser les modifications s'empiler pendant quinze jours. Ou bien vous préférerez ne recompiler que ce qui a changé et vous faire confiance pour tout ce qui en dépend. Et, bien sûr, cela dépend de la fréquence avec laquelle vous voulez faire vos mises à jour, et de si vous suivez la branche &os.stable; ou &os.current;. Ma compilation échoue avec de nombreuses erreurs “signal 11” (ou tout autre numéro de signal). Que s'est-il passé? signal 11 Cela indique généralement un problème matériel. (Re)compiler le système est un bon moyen de mettre votre matériel sous pression, et mettra souvent en évidence des défaillances de la mémoire vive. Elles se manifestent normalement d'elles-mêmes, la compilation échouant lors de la réception de mystérieux signaux. Un bon indicateur de cet état de fait, est que vous pouvez relancer la compilation et qu'elle échouera en un endroit différent. Dans ce cas, vous ne pouvez guère faire autre chose que d'intervertir les différents composants de votre matériel pour déterminer lequel est en cause. Puis-je effacer /usr/obj après avoir fini? Une réponse courte est oui. /usr/obj contient tous les fichiers objets générés à la compilation. Normalement, une des premières étapes de “make world” est de supprimer ce répertoire et de repartir à zéro. Dans ce cas, conserver le répertoire /usr/obj après avoir terminé ne sert pas à grand chose, alors que vous économiseriez pas mal d'espace disque (actuellement environ 340 MO). Cependant, si vous savez ce que vous faites, vous pouvez faire en sorte que “make world” saute cette étape. Cela rendra les compilations ultérieures plus rapides, puisque la plupart des sources n'auront pas besoin d'être recompilées. Le revers de la médaille est que des problèmes subtils de dépendance peuvent se manifester, provoquant l'échec de votre compilation de manière étrange. Cela génère fréquemment du bruit sur les listes de diffusion de &os;, quand quelqu'un se plaint que sa mise à jour a échoué, sans réaliser que c'est parce qu'il a tenté de brûler les étapes. Une recompilation interrompue peut-elle être reprise? Tout dépend de jusqu'où vous êtes aller avant de rencontrer un problème. En général (et ceci n'est pas une règle absolue) “make world” crée de nouveaux exemplaires des outils indispensables (comme &man.gcc.1; et &man.make.1;) et des bibliothèques système. Ces outils et bibliothèques sont ensuite installés. Puis ils sont utilisés pour se reconstruire eux-mêmes, et installés de nouveau. L'intégralité du système (y compris maintenant les programmes utilisateurs classiques, comme &man.ls.1; ou &man.grep.1;) est alors recompilé avec les nouveaux fichiers système. Si vous êtes à cette dernière étape, et que vous le savez (parce que vous avez consulté les résultats que vous avez enregistrés) alors vous pouvez (sans trop de risque) faire: … fix the problem … &prompt.root; cd /usr/src &prompt.root; make -DNOCLEAN all Cela ne détruira pas les résultats du travail qu'à déjà effectué “make world”. Si vous voyez le message: -------------------------------------------------------------- Building everything.. -------------------------------------------------------------- dans les comptes-rendus de “make world” alors cette façon de procéder est probablement bonne. Si vous ne voyez pas ce message, ou que vous doutez de vous, alors prudence est mère de sûreté, et il vaut mieux tout reprendre depuis le début. Comment puis-je accélérer la compilation du système? Passez en mode mono-utilisateur. Mettez les répertoires /usr/src et /usr/obj sur des systèmes de fichiers et des disques différents. Si possible, installez ces disques sur des contrôleurs différents. Encore mieux, mettez ces systèmes de fichiers sur plusieurs disques utilisant le système &man.ccd.4; (pilote de disques concaténés). Ne compilez pas les bibliothèques profilées (mettez “NOPROFILE=true” dans le fichier /etc/make.conf). Vous n'en avez certainement pas besoin. Egalement dans /etc/make.conf, positionnez CFLAGS à quelque chose comme . L'optimisation est bien plus lente, et la différence d'optimisation entre et est en général négligeable. demande au compilateur d'utiliser des tuyaux à la place de fichiers temporaires, ce qui économise des accès disque (mais utilise plus de mémoire). Passez l'option à &man.make.1; pour permettre l'exécution de plusieurs processus en parallèle. Cela améliore généralement les choses, que vous ayez une machine mono- ou multi-processeurs. Le système de fichiers qui contient /usr/src peut être monté (ou remonté) avec l'option . Cela empêche l'enregistrement des dates d'accès aux fichiers par le système de fichiers. Vous n'avez de toute façon probablement pas besoin de cette information. &prompt.root; mount -u -o noatime /usr/src Cet exemple suppose que /usr/src constitue à lui seul un système de fichiers. Si ce n'est pas le cas (s'il fait partie de /usr par exemple) vous devez alors indiquer le point de montage de ce système de fichiers, et non /usr/src. Le système de fichiers où se trouve /usr/obj peut être monté (ou remonté) avec l'option . Les écritures sur le disque se feront alors de façon asynchrone. En d'autres termes, le programme reprend immédiatement la main, et l'écriture des données sur le disque se fait quelques secondes plus tard. Cela permet le groupement des écritures sur le disque, et le gain en performance peut être spectaculaire. Gardez à l'esprit que cette option rend votre système de fichiers plus fragile. Avec cette option, les risques ne sont accrus qu'en cas de coupure d'alimentation, le système de fichiers soit irrécupérable quand la machine redémarrera. S'il n'y a que /usr/obj sur ce système de fichiers, ce n'est alors pas un problème. Si vous avez d'autres données importantes sur ce système de fichiers, assurez-vous que vos sauvegardes soient à jour avant d'activer cette option. &prompt.root; mount -u -o async /usr/obj Comme auparavant, si /usr/obj ne constitue pas un système de fichiers en soit, remplacez-le dans l'exemple par le nom du point de montage approprié. Que faire si quelque chose se passe mal? Soyez absolument sûr que votre environnement ne contient pas des restes de compilation précédentes. Cela est plutôt simple: &prompt.root; chflags -R noschg /usr/obj/usr &prompt.root; rm -rf /usr/obj/usr &prompt.root; cd /usr/src &prompt.root; make cleandir &prompt.root; make cleandir En effet, make cleandir doit vraiment être exécutée deux fois. Ensuite relancez l'ensemble du processus, en commençant avec make buildworld. Si vous avez toujours des problèmes, envoyez l'erreur et le résultat de la commande uname -a à la &a.questions;. Tenez-vous prêt à répondre à d'autres concernant votre configuration! Mike Meyer Contribution de Suivre les mises à jour pour plusieurs machines NFS installation de multiples machines Si vous avez plusieurs machines dont vous voulez maintenir à jour l'arborescence des sources, alors faire télécharger et recompiler à chacune d'entre elles les sources semble un gaspillage de ressources: espace disque, bande passante réseau, et cycles CPU. C'est en effet bien le cas, et la solution est d'avoir une machine qui fait la majeure partie du travail, pendant que le reste des machines montent ce travail par NFS. Cette section décrit une façon de le faire. Préliminaires Premièrement, identifiez un ensemble de machines qui va utiliser le même ensemble de binaires, que nous appellerons un ensemble de compilation. Chaque machine peut avoir un noyau personnalisé, mais elles exécuteront les mêmes binaires utilisateur du système de base. Dans cet ensemble de machine, choisissez une machine qui sera la machine de compilation. Cela sera la machine sur laquelle le monde et le noyau seront compilés. Idéalement, cela devrait être une machine rapide avec un CPU suffisamment disponible pour exécuter la commande make world. Vous voudrez également utiliser une machine de test, qui testera les mises à jour logicielles avant d'être utilisées en production. Cela doit être une machine que vous pouvez vous permettre d'avoir hors service pour une longue période. Cela peut être la machine de compilation, mais cela n'est pas obligatoire. Toutes les machines de cet ensemble de compilation doivent monter /usr/obj et /usr/src à partir de la même machine, et du même point de montage. Idéalement, ces derniers sont sur deux disques différents sur la machine de compilation, mais peuvent également être montés par NFS sur cette machine. Si vous avez plusieurs ensembles de compilation, /usr/src devrait être sur une machine de compilation, et monté par NFS sur les autres. Finalement assurez-vous que /etc/make.conf sur toutes les machines de l'ensemble de compilation est en accord avec la machine de compilation. Cela signifie que la machine de compilation doit compiler toutes les parties du système de base que toute machine de l'ensemble de compilation va installer. De plus, chaque machine de compilation devra avoir son nom de noyau défini avec KERNCONF dans /etc/make.conf, et la machine de compilation devrait tous les lister dans KERNCONF, en listant son noyau en premier. La machine de compilation doit avoir les fichiers de configuration des noyaux de chaque machine dans /usr/src/sys/arch/conf si elle va compiler leur noyau. Le système de base Maintenant que tout est configuré, vous êtes fin prêt pour tout compiler. Compilez le noyau et le monde sur la machine de compilation comme décrit dans la , mais n'installez rien. La compilation une fois termninée, allez sur la machine de test, et installez le noyau que vous venez juste de compiler. Si la machine monte /usr/src et /usr/obj via NFS, quand vous redémarrez en mode mono-utilisateur vous devrez activer le réseau et monter ces répertoires. La méthode la plus simple est de démarrer en mode multi-utilisateur, puis exécutez shutdown now pour passer en mode mono-utilisateur. Une fois à ce niveau, vous pouvez installer le nouveau noyau et monde puis exécuter mergemaster comme vous le feriez habituellement. Une fois cela effectué, redémmarez pour retourner en mode multi-utilisateur pour cette machine. Après que vous soyez certain que tout fonctionne correctement sur la machine de test, utilisez la même procédure pour installer le nouvel ensemble logiciel sur chacune des autres machines de l'ensemble de compilation. Les logiciels portés La même idée peut être utilisée pour le catalogue des logiciels portés. La première étape critique est de monter /usr/ports depuis la même machine vers toutes les machines de l'ensemble de compilation. Vous pouvez alors configurer correctement /etc/make.conf pour partager les archives. Vous devrez faire pointer DISTDIR sur un répertoire de partage commun dans lequel peut écrire n'importe quel utilisateur utilisé pour correspondance de l'utilisateur root par vos montages NFS. Chaque machine devrait faire pointer WRKDIRPREFIX sur une répertoire de compilation local. Et enfin, si vous projetez de compiler et distribuer des logiciels précompilés, vous devriez fixer PACKAGES sur un répertoire similaire à DISTDIR.
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